Le golf est un jeu complexe, riche en nuances et en défis qui poussent constamment les golfeurs à se surpasser. C’est aussi un sport qui offre une satisfaction inégalée lorsqu’on parvient à réaliser le score rêvé ou le coup parfait. Je suis un passionné de golf depuis plusieurs années. J’ai mené une petite étude personnelle sur le lien entre le plaisir de jouer au golf et le score réalisé sur différents parcours.
Depuis trois ans, j’ai parcouru 79 terrains de golf, allant du slope 112 du Golf du Clou, où j’ai joué une partie depuis les repères jaunes, et le plus souvent des blancs (slope 116), au slope 147 du Golf de Pont-Royal, depuis les départs blancs.
Mon expérience a oscillé entre des parcours faciles où j’ai obtenu un score moyen de 83.1, à des parcours très difficiles où mon score moyen était de 90.1.
Au cours de cette expérience, j’ai réellement pu mesurer avec précision l’impact direct du slope sur mon score moyen (nombre total de coups), et par conséquent, mon état d’esprit en sortant d’un parcours, frustré ou revigoré.
C’est l’une des beautés du golf : c’est un sport qui nous pousse à repousser nos limites, à défier le terrain et à se défier soi-même.
A la lecture de ton article, je me rends compte, l’âge venant, que le plus important, pour moi, c’est de passer un bon moment avec mes amis. Bien sûr, si je joue bien, c’est encore mieux, mais ce n’est plus l’essentiel.Les bons coups sont appréciés et les mauvais vite oubliés. En fait, je n’ai plus rien à prouver. Je souris intérieurement, quan je joue avec des débutants. Ils commencent toujours par dire qu’ils débutent, qu’il faut les excuser s’ils jouent mal. Ils stressent un maximum. Viennent ensuite, ceux qui ont joué une partie mémorable la semaine dernière, mais qui préviennent que depuis, ils traversent une mauvaise passe. Et pour terminer, ceux qui vous abreuvent de conseils alors que leur index est le double ou le triple du votre, et qui, de plus, n’en touchent pas une et ne font sue ratatouiller. Bref, tout cela glisse sur moi mantenant. Peut-être une forme de sagesse… Enfin…
Quel skieur moyen irait s’aventurer sur une piste noire ?
Mais chaque station propose toute une variété de pistes, alors qu’un golf ne propose qu’un slope, parfois deux. D’où une certaine «discrétion» sur la difficulté réelle du parcours pour ne pas décourager le client…