Elles jouent trop lentement, elles peuvent à peine envoyer leurs balles plus loin que leur ombre. « Ok, elle a gagné cette compétition en étant première du classement dames, mais elles étaient tellement peu nombreuses, et puis elles partent des boules bleues ou des rouges. » Après tant d’années de golf, on pourrait penser que ces clichés poussiéreux seraient épuisés, et pourtant…
L’évolution vient lentement, il reste encore chez les golfeurs, pas tous bien sûr, des irréductibles qui pensent que les femmes ne sont pas à leur place sur un parcours de golf.
La place des femmes dans le golf, cela peut sembler une préoccupation mineure si l’on considère les problèmes que rencontrent les femmes au quotidien, que ce soit l’agression sexuelle, l’inégalité économique ou l’accès à certains postes.
Pourtant à une époque où l’on nous parle tellement de parité hommes/femmes, il reste du chemin à faire dans le monde du golf.
Si Marie Stuart est la Mère du golf, ses descendants ne l’honorent pas
Marie Stuart, reine d’Ecosse, est considérée comme la « Mère du golf ». Elle jouait au golf avec assiduité pendant son règne sur l’Ecosse de 1542 à 1567.
Elle a cependant été désavouée par ses sujets pour avoir joué au golf quelques jours seulement après la mort de son mari, l’anglais Lord Darnley.