Un parcours de golf n’est pas un terrain de sport comme les autres ! Au contraire, un parcours de golf vit et respire, et doit justement être maintenu selon un calendrier bien établi, pour permettre un accès optimisé sur le temps le plus long possible. Intéressons-nous à l’entretien des parcours en fonction des différentes périodes de l’année.
Impératif économique, un golf doit pouvoir être ouvert le plus souvent, et le plus longtemps possible, pourtant, ce n’est pas aussi simple à faire qu’à penser.
Parfois, il arrive que le greenkeeper ou le responsable du terrain ait à décider de changer le fairway, améliorer le drainage du terrain, ou encore relever des backtees.
Ces grosses opérations sont le plus souvent réalisées en hiver, quand la fréquentation du golf baisse.
A l’inverse, l’aération des greens ou la maintenance générale du parcours sont moins perturbateurs pour l’activité du golf, et peuvent être réalisées le reste de l’année.
De manière générale, la politique d’entretien et de maintenance d’un parcours de golf dépend de plusieurs facteurs :
- le type de sol,
- les conditions météorologiques,
- la politique commerciale,
- et divers autres facteurs liés au golf.
De Janvier à février : C’est le moment de penser irrigation
C’est le bon moment pour travailler sur l’automatisation du système d’irrigation !
La bonne gestion de l’eau sur un golf est essentielle !
C’est un facteur clé, et c’est pendant la période hivernale qu’il faut envisager les différents scénarios de la haute saison à venir, et notamment, prendre en compte les risques de sécheresse estivale.
Pour le greenkeeper, c’est donc souvent une priorité d’éliminer les fuites, et de contrôler que le système fonctionne de manière optimum, pour délivrer les quantités d’eaux nécessaires sur chaque zone.
Par exemple, les zones ombragées nécessitent moins d’eaux que les zones du parcours en plein soleil.
De la même façon, les zones en hauteur nécessitent un taux d’irrigation différent de celui des zones les plus basses du parcours.