Le HNA Open de France vient de rendre son verdict. Pour une première, le spectacle a été au rendez-vous sur le parcours, et l’organisation a été plutôt de bonne facture, sans grosses fausses notes. Toutefois, un élément ajoute de l’ombre au tableau et interroge sur l’état de santé du golf dans notre pays : l’absence de public. Sans parler du prix des places qui n’est pas nécessairement l’explication, d’autres facteurs se cumulent et laissent craindre des lendemains qui déchantent, sans une réflexion, et une réaction à la mesure du défi qui attend toute la filière.
L’Open de France, et la partie cachée de l’iceberg…
Cela c’est peut-être vu à la télévision, de jeudi à dimanche, l’affluence autour des parties a été globalement faible en comparaison aux années précédentes.
Vis-à-vis du nouveau sponsor, et des moyens mis en œuvre par l’European Tour, c’est un peu une déception. L’Open de France avait tout d’un grand tournoi.
Au milieu de l’épreuve, le journaliste Pierre-Michel Bonnot a écrit un sujet qui a fait polémique, mettant en avant le prix des places en augmentation par rapport aux autres éditions.
Il faudrait faire une étude sur l’élasticité au prix des spectateurs pour réellement confirmer une telle relation de cause à effet.
La météo épouvantable que nous avons eu de jeudi à dimanche est peut-être déjà un facteur explicatif beaucoup plus facile à imaginer.
L’Open de France n’est pas le seul tournoi à être météo dépendant. J’ai pu m’en rendre compte au Genesis Open, un tournoi du PGA Tour aussi bien organisé avec encore plus de stars à l’affiche.
Entre 2016, édition disputée sous un très beau soleil, et 2017, encore un tournoi majoritairement joué sous la pluie, il suffit de regarder la photo finale du vainqueur devant le stade du 18 pour constater qu’il y avait moitié moins de spectateur.