Le golf est un sport ancestral, avec une histoire qui remonte à plusieurs siècles. Autrefois considéré comme un sport d’élite, marginal, il a réussi à se démocratiser au cours du XXe siècle pour atteindre un public plus large. Néanmoins, à l’heure actuelle, le golf semble faire face à un vent de rébellion. Ainsi, ce sport qui autrefois symbolisait une forme de réussite sociale est désormais souvent perçu comme une activité impopulaire, et même controversée. Cette image négative du golf s’est construite autour de diverses problématiques sociales et environnementales. Cette opposition croissante envers le golf est illustrée par des actes de vandalisme, comme celui qui s’est produit au Golf de La Bastide-de-Sérou en juin dernier, faisant suite à plusieurs autres attaques depuis celle contre le Golf de Saint-Cloud l’an dernier, mais aussi par un débat animé sur les médias sociaux, où la durabilité du golf est mise en cause. La filière et la FFG tentent de réagir, toutefois, les golfeurs devront eux-aussi jouer leur rôle pour défendre leur sport.
Selon Claire Martin, chercheuse en intelligence sociale chez Ipsos, l’opinion négative du golf est omniprésente dans leurs études.
Elle mentionne les questions de durabilité qui émergent de plus en plus parmi les détracteurs et les non-joueurs, en lien avec les considérations environnementales du golf.
Par leur polirique visant au renouvellement permanent de leurs clubs par les golfeurs, clubs qui sont expédiés d’un bout à l’autre de la planète, les grands fabricants agissent en complices du dérèglement climatique.
Et, avec leurs prix exorbitants et la cosmétique de leurs produits, certaines marques ont, très précisément, pour objectif de contribuer à cet entre-soi que vous dénoncez.
Est-ce que la passion écologiste ou la haine des riches qui anime ses saboteurs ?
Pour économiser l’eau, nous pouvons faire quelque chose, mais pour la haine des riches, qui est enseignée aux petits Français des l’école primaire, il n’y a pas d’autre solution que de changer de pays !