Depuis le début de l’année 2019, il y a un léger mieux sur le front des ventes d’équipements, et matériel pour le golf. La météo clémente de janvier à avril, comparativement à 2018, explique en grande partie l’amélioration. Sur le mois de mai, la météo ayant viré, les résultats ont sensiblement baissé, confirmant la grande météo-dépendance du golf business. Toujours à titre de comparaison, l’effet Ryder Cup est en fait très mineur. Les premiers chiffres de licences 2019 laissent penser qu’il n’y a pas vraiment de création de nouveaux golfeurs, mais plutôt des reprises de licences de la part d’anciens golfeurs et golfeuses. Ce manque de réservoir n’inquiète pas nécessairement les acteurs du marché, alors que le parc « clubs de golf » est vieillissant. Il y aurait donc beaucoup à faire avec les 412 000 licenciés actuels, dont un sur deux ne jouerait pas avec du matériel adapté et récent…
Les annonces de recrutement fleurissent un peu partout sur le web. Chez Srixon, Cobra ou Titleist, des recrutements sont en cours pour compléter les forces commerciales.
Après une année 2018 très difficile pour les ventes de clubs de golf, et notamment dans les pro-shops, le début d’année 2019 a pris une toute autre tendance. C’est même un renversement d’activité.
Après le -10/-15% de la fin d’année 2018, c’est comme si les golfeurs avaient repoussé leurs achats sur la période janvier-avril, inversement positive.
Le golf business est de plus en plus imprévisible. Chez certaines marques ont avoue revoir les prévisions de mois en mois.
Prédire l’activité à long-terme est un casse-tête. Les fabricants doivent jongler avec les prévisions de commandes et les stocks.
Cet épiphénomène météo masque en réalité le faible impact de la Ryder Cup sur la création de nouveaux golfeurs, et les débutants, la catégorie la plus susceptible de doper le marché des équipements.