En octobre 2016, François Illouz publiait un billet sur les réseaux sociaux, pour en quelque sorte alerter le golf français, sur la performance des joueurs du haut niveau, l’impact supposé de la Ryder Cup, et plus généralement sur le faible développement du golf en France. Janvier 2019, son nouveau billet intitulé « Bonne année au golf Français » reprend un certain nombre de constats qu’il formulait trois ans plus tôt, désormais à l’épreuve des faits. S’il épargne habilement Pascal Grizot, son plaidoyer implique directement l’actuel Président de la Fédération Française de Golf, et les membres de l’institution. Quelques jours après Bernard Pascassio, et sa lettre à l’encontre de l’European Tour, en plein contexte Gilets Jaunes, la France du Golf post-Ryder Cup se réveille avec la gueule de bois, et déboussolée. Il y a pourtant toujours de l’espoir.
François Illouz n’a pas quitté la Fédération Française de Golf alors qu’il occupait le poste de responsable du haut niveau, sous les acclamations et les vivats.
Comme tout divorce, il y a eu des mots, de part et d’autre. Des mots sans doute parfois trop forts, dictés par les émotions naturelles d’êtres, après tout, simplement humains.
Illouz, Charon, Grizot, ils ont sans doute tous incontestablement le même désir que le golf français réussisse. Les idées et les moyens pour y parvenir diffèrent.
Si on regarde les faits froidement, le golf français ne semble pas aujourd’hui, en janvier 2019 beaucoup plus avancé qu’en octobre 2016.
Faut-il brûler en place publique les acteurs de la filière golf ? les décideurs ? la Fédération ?
La violence verbale, et pire physique, comme celle que nous observons malheureusement chaque weekend depuis plus de deux mois au sujet de la crise sociale, et économique, est représentative de ce que la France traverse actuellement, mais cela n’a jamais permis de construire quoi que ce soit pour le présent et l’avenir.