L’information sur le golf en France n’a jamais été aussi fragile dans toute son histoire, et ce malgré la perspective de la Ryder Cup 2018. L’horizon d’une activité golf en baisse de licenciés ne permet pas d’être optimiste pour la presse spécialisée golf.
Petit à petit, et sans que cela se perçoive de manière flagrante, les titres de presses consacrés au golf disparaissent les uns après les autres, et l’hémorragie ne semble pas être en voie de s’arrêter.
Les origines du mal
La presse golfique en France est confrontée à six problèmes majeurs qui arrivent tous en même temps.
- La crise économique a durement touché les loisirs en France.
- Internet et le mobile ont révolutionné le mode d’information en éructant en grand principe la gratuité ou plutôt la destruction de valeur ajoutée.
- L’activité golf peine à recruter de nouveaux pratiquants, et perd chaque année un grand nombre de licenciés.
- L’image de la presse en France est à son plus bas niveau aux yeux des français.
- Les coûts de productions de contenu écrits ou vidéos sont difficilement réductibles plus qu’ils ne l’ont déjà été.
- L’effondrement des budgets publicitaires sur le web
Tous les ingrédients sont donc réunis pour risquer de tuer la presse golfique en France.
Pas besoin de revenir longuement sur le premier argument, contrairement aux sauts de cabris du gouvernement à chaque 0,01% de croissance gagnée, la France n’est pas dans une phase économique suffisamment positive pour d’une part, relancer l’investissement, et d’autre part, faire baisser le chômage.
Ces deux indicateurs en pannes ne permettent pas de penser que l’activité de loisirs va profiter d’un effet de rebond.
Cependant, de tous les points listés plus haut, et à la menace « grecque » exclue, le pire semble être passé, et tous les économistes s’accordent pour estimer que d’ici à 2018, la situation de l’économie française va aller en se redressant, bénéficiant de circonstances favorables.