Depuis plusieurs semaines, le journaliste français, Pierre Ballester a remis sur le devant de la scène la question du dopage dans le sport, allant jusqu’à affirmer qu’aujourd’hui, le sport de haut niveau ne peut pas y échapper, et que tous les sports sont touchés. Qu’en est-il pour le golf ?
Pierre Ballester a au moins raison sur un argument : le sport du haut niveau fonctionne dans une bulle, et la lutte anti-dopage n’est pas une réalité si féroce à l’encontre des sportifs, surtout dans des sports collectifs où les enjeux financiers ont dépassé depuis longtemps, l’entendement.
Les gouvernements, et les fédérations ont en réalité beaucoup de mal à s’accorder sur une politique anti-dopage planétaire avec des moyens coercitifs efficaces, et dissuasifs.
Quand il affirme que tous les sports sont touchés, cela nous interpelle !
Imaginez-vous Rory McIlroy, Tiger Woods, et les plus grandes stars de la petite balle blanche avoir recours à des produits dopants.
Pour ceux qui ne jouent pas au golf, déjà, ils ne considèrent pas le golf comme un sport !
Pour ceux qui jouent au golf, cela paraît difficilement concevable.
Le swing, la tactique, la technique, le mental dépassent en terme d’exigences les contraintes physiques…bien que d’une certaine manière, pour bien jouer il faut disposer d’une élasticité, et d’un tonus musculaire qui peut se travailler en salle.