Alors que la crise du Covid-19 et le confinement qui s’en suit frappent tous les pays où l’on pratique le golf, les fédérations nationales de golf ont naturellement un rôle primordial à jouer. Dans ce sujet, nous avons recensé une série d’exemples d’actions concrètes déjà prises dans des pays voisins, pour venir au soutien d’une économie en très grande difficulté, car dans ce contexte, le temps qui passe est une donnée clé. Chaque jour, chaque semaine, la situation peut évoluer, et l’anxiété des acteurs, gestionnaires de parcours, propriétaires, salariés, enseignants, greenkeepers, hôtesses d’accueil, métiers de bouches, tous les métiers finalement, s’expriment, le plus souvent en silence… et dans l’espoir de retrouver le plus rapidement possible, les golfeurs et les golfeuses. De nombreuses pistes et solutions peuvent néanmoins être explorées, et nous donner de l’espoir…
Nous voudrions vous illustrer dans ce sujet, qui va relater les faits, (et uniquement les faits), l’action de plusieurs fédérations de golf à l’étranger, mais aussi, une activité sportive pas si éloignée de la notre, l’exemple de la fédération française de tennis.
Angleterre
L’Angleterre compte environ 700 000 licenciés à England Golf pour 1900 clubs de golf.
Le R&A estimé à 1,5 millions d’adultes qui pratiquent le golf, au moins une fois par semaine.
En Angleterre, l’UK Golf Federation a immédiatement réagi, et très rapidement lancé une campagne pour sauver le golf pendant la crise du Covid-19.
#KeepGolfOpen visait à réunir l’industrie avec une pétition de 100 000 signatures pour garantir les métiers du golf pendant l’épidémie.
Les clubs, les membres, les spectateurs, et toute l’industrie du golf étaient invités à s’unir dans cette nouvelle campagne.
La Fédération britannique de golf, qui vise à améliorer le golf en accès libre pour tous, a initialement lancé une pétition avec l’ambition de réunir 100 000 signatures et d’obtenir le soutien du gouvernement pour maintenir les parcours ouverts pendant la crise de Covid-19, mais en espérait 2 millions.