Aux Etats-Unis, quelques jours après le dernier tour de l’US Open 2015, remporté par Jordan Spieth, et aussi beaucoup perdu par Dustin Johnson, les chroniqueurs américains ont réveillé une histoire qui nous touche : l’incroyable scénario du dernier trou joué par Jean Van de Velde lors du British Open 1999.
Sommaire de ce sujet consacré aux plus grandes désillusions en majeurs
- Petit effort de mémoire
- Van De Velde Vs Johnson
- Le 18 de Carnoustie contre le 18 de Chambers Bay
- Le moment où tout a basculé
Petit effort de mémoire
Pour nos amis outre-Atlantique, enfin, ceux qui n’espionnent pas nos Présidents et nos entreprises, la défaite de Dustin Johnson à Chambers Bay efface dans les livres d’histoires, celle de Jean Van De Velde à Carnoustie.
Longtemps, le français a été considéré comme le plus malheureux des golfeurs en passe de remporter un majeur, et qui voit finalement le scénario complètement lui échapper.
Cette « blessure » est un peu à l’image du match de football France-RFA de 1982 à Séville, un moment de douleur qui marque tellement, que cela créé un repère historique dont tout le monde se souvient, et qui réussit même à traverser les générations.
Les parents en parlent encore, tant et si bien que les enfants connaissant aussi l’histoire, et sa dramaturgie…
A l’image de Patrick Battiston, sortant sur une civière, tenue par son copain, Michel Platini, tout le monde se souvient de Jean Van de Velde, les pieds dans l’eau, tentant de sauver ce qui pouvait encore l’être, alors que quelques minutes plus tôt, le français était en bonne voie de remporter le plus prestigieux des tournois de golf au monde.