Au 1er janvier 2025, les golfs français devront se plier à une réglementation qui bouleversera leurs pratiques d’entretien. La loi Labbé interdira définitivement l’utilisation des produits phytosanitaires de synthèse sur les gazons sportifs, mettant ainsi fin à des décennies d’usage de produits chimiques pour préserver l’esthétique des greens et fairways. Si l’initiative vise à réduire l’impact écologique de ces infrastructures, elle inquiète nombre d’acteurs du secteur, dont Marc Tomei, intendant historique du Makila Golf Club, récemment interviewé par Gazon Sport Pro H24, qui exprime ses doutes et frustrations face aux défis techniques et financiers que cette transition implique. « Je ne peux qu’être inquiet pour la filière », confie-t-il.
Cette interdiction résulte de la pression publique croissante pour une gestion plus responsable des espaces verts et des pelouses sportives.
Depuis l’entrée en vigueur de la loi Labbé, les restrictions sur l’utilisation des phytosanitaires se sont multipliées, s’étendant aux terrains de sport, notamment aux golfs, qui devront désormais relever le défi d’une gestion “zéro phyto”.
Les autorités publiques, en concertation avec des instances telles que la Fédération française de golf (FFGolf) et l’Institut Écoumène Golf et Environnement, travaillent depuis des années sur des alternatives, mais leurs conclusions laissent encore planer des incertitudes.