Dans un contexte où le golf a de nouveau fait l’actualité pour de mauvaises raisons, stigmatisé pour sa consommation d’eau, et notamment dans un climat de sécheresse avancée, par le fait de quelques politiques, à la recherche de faire un coup médiatique, une étude de l’INJEP sur les licences 2021 a été dévoyée, pour annoncer le golf comme le « quatrième sport en France ». En août 2022, cette information semble datée sur la réalité de la pratique à l’instant T, et surtout, à côté de la plaque, pour vanter la pratique à une population majoritairement indifférente. Le Pays-de-Galles a pourtant, et dans le même temps, montré l’exemple de ce qu’il faudrait vraiment faire, pour non pas démocratiser le golf, mais le populariser.
En 2022, le sujet n’est largement plus de démocratiser le golf, mais bien de le populariser
Partout sur le territoire, un grand nombre de structures privées dédiées au golf lancent des initiatives tout au long de l’année pour accueillir des nouveaux pratiquants.
Avant le COVID, cette stratégie qui repose essentiellement sur les enseignants de golf, peu mis en avant, alors qu’ils sont la cheville ouvrière de cette stratégie, portait déjà ses fruits.
La FFGolf qui collecte les chiffres et aime s’attribuer le mérite du travail quotidien des moniteurs de golf, la plupart indépendants ou salariés de chaînes privées, reportait d’ailleurs souvent plus de 45 000 débutants chaque année.
Si vous voulez que le taux d’abandonniste de golfeur diminue drastiquement, il faut rendre les parcours beaucoup plus facile. Le principal handicap pour le golfeur moyen et débutant, c’est l’étroitesse des fairways et toutes les frustrations que cela génère. Pour nous, les golfeurs moyens, ils nous est impossible de taper des balles droites à chaque coup, loin de là. Si vous êtes attentif aux autres joueurs sur un parcours, vous verrez que tout le monde (ou presque) passe un temps incroyable à chercher sa balle, qui le plus souvent n’est qu’à quelques mètres dans le ruff. Et à chaque fois, la frustration s’accumule. Certains s’en accommode mais beaucoup laisse tomber et arrête le golf.
Dans la région où je joue, retrouver sa balle parmi les arbres et/ou pouvoir la jouer dans le rough ou relève de l’exceptionnel. Du coup je considère que je m’entraine ici pour pouvoir jouer avec plaisir ailleurs, où le terrain est plus accueillant : large fairways, là on retrouve bien sa balle et on la joue, … Mais y a qu’a driver droit, me disent les single du club …