Un an et puis s’en va ? En 2018, HNA, un conglomérat chinois, avait laissé un plutôt mauvais souvenir de son passage comme sponsor titre de l’Open de France de golf entre 2017 et 2018, toujours basé au Golf National, à Saint-Quentin-En-Yvelines. Directement managé par les officiels du DP World Tour, et depuis les difficultés du tournoi français, pour se trouver un sponsor titre dans la foulée de la Ryder Cup 2018, ces derniers pensaient avoir retrouvé un partenaire fiable avec Cazoo, une start-up spécialisée dans la vente de voitures d’occasions en ligne. A seulement quelques jours de l’Open de France 2022 qui aura lieu du 22 au 25 septembre, Cazoo a fait une annonce fracassante. La société londonienne dirigée par Alex Chesterman souhaite mettre un terme immédiat à tous ses partenariats sportifs sur le vieux-continent. Au même titre que les clubs de football, dont l’Olympique de Marseille et le LOSC, il est vraisemblable que le Cazoo Open de France soit concerné par l’arrêt de son sponsor titre, et à très court terme. Après HNA, cette nouvelle tuile illustre la fragilité du tournoi français, et depuis le départ d’Alstom.
Depuis la Ryder Cup 2018 à Paris, c’est la soupe à la grimace pour l’Open de France
La Ryder Cup devait signifier le décollage du golf dans l’hexagone. Depuis 2018, rien ne s’est vraiment passé comme prévu.
La célèbre compétition par équipes n’a pas généré l’engouement espéré, et les 700 000 licenciés attendus en 2022.
Au mieux, un petit effet de reprise de licences chez d’anciens golfeurs a permis une hausse de 3% des licenciés, à la suite de la Ryder Cup parisienne.
Finalement, le déconfinement post-COVID aura eu un effet bien supérieur et plus efficace avec l’augmentation du nombre de licenciés à plus de 436 000 en 2021, mais encore très loin des 700 000 promis à la filière golf, au début des années 2010.
