En 2018, au classement mondial masculin des meilleurs amateurs, on peut retrouver 205 jeunes français classés entre la 5913eme place (Maxime Le Provost) et la 57eme (Edgar Catherine). Pour les jeunes filles, le même classement indique 118 joueuses classées entre le 61eme rang (Agathe Laisne) et la 2273eme place (Marie Beauvalet-Boutourye). Derrière chacun et chacune de ses jeunes, se trouve une famille. Tous et toutes n’ont pas l’ambition de devenir professionnel de golf, mais disons que beaucoup y songent… Comme en témoigne une maman d’une de ces joueuses, en France, c’est un peu le parcours du combattant. Sous couvert d’anonymat, elle a souhaité apporter son témoignage.
Préambule : Un sujet inspiré par une lectrice
Quelques jours après avoir publié un sujet consacré à la conférence de presse de la Fédération Française de golf au sujet du haut niveau, et surtout quelques jours après avoir sondé votre opinion sur les réseaux sociaux concernant l’écart de performance entre les meilleurs espagnols et les meilleurs français, j’ai été contacté par une fidèle lectrice, souhaitant réagir à ces actualités.
Sur plus d’heure d’entretien, j’ai écouté le pragmatisme, l’envie, pas forcément la colère, mais plutôt ce constat froid que tout n’est pas fait pour favoriser la réussite des jeunes athlètes en France.