Vous l’avez peut-être vu dans des vidéos assez décalées sur la pratique du golf, aller par exemple dans la rue, motiver des inconnus dans des abribus, en plein centre-ville, pour leur mettre des clubs de golf dans les mains, et les inciter à jouer. Avec des allures de trublion, cheveux au vent, Fabien Donoyan est un peu l’image du golf qui veut se démocratiser et se rajeunir, sans pour autant perdre ses racines. Dans ce portrait, découvrez un véritable passionné de golf, de Nantes à Saint-Etienne, en passant par le Brésil ou Megève…
Bonjour Fabien : Quel a été le point de départ de votre histoire d’amour avec le golf ?
Cela a commencé par une belle journée d’été 1983, où en consultant une page du Figaro Magazine, j’ai vu une publicité pour le Trophée Lancôme qui devait avoir lieu en septembre. J’avais alors 13 ans, et j’ai demandé à mon Grand-père de m’amener sur un golf. J’habitais à l’époque dans la région de Nantes. Il m’a conduit au Golf de Nantes Vigneux où j’ai tapé mes premières balles.
Après avoir pris un club de golf dans mes mains, je n’ai plus jamais voulu le lâcher, et cela fait 40 ans.
Il faut savoir qu’un an plus tôt, je me destinais à une carrière de footballeur professionnel au FC Nantes. Je faisais partie de la classe d’âge de plusieurs champions du monde 98, dont Marcel Dessailly.
À la suite d’un problème au cœur, de la tachycardie, c’est ce qui m’a éloigné du football, et finalement orienté vers le golf.
Quel est votre meilleur souvenir de golf ?
La première fois que j’ai planté mon tee au départ du trou numéro un du Old Course à Saint-Andrews !
Je ne prétends pas être le meilleur des golfeurs, mais si mon talent était égal à ma passion pour ce jeu, j’aurais certainement battu le record de victoires en Majeur de Jack Nicklaus (rires).