Au moment d’aborder ma troisième saison professionnelle, je vous propose d’entrer dans l’intimité de mon projet pour vivre avec moi, au plus près de l’action, les 4 mois qui vont être décisifs pour la suite de ma carrière. Résumé de l’épisode précédent : Après des débuts assez tardifs dans le golf (13 ans) j’ai décidé de « passer » pro fin 2020, à 18 ans, pour faire mon apprentissage directement dans le monde professionnel.
Passer pro : Ne pas suivre un schéma établi pour un autre !
Mon Premier objectif était alors d’accéder au Challenge Tour en 2023.
Les choses ont été un peu plus compliquées dans la pratique…
Ma « carrière » de joueur amateur a été très courte. J’ai joué mon premier Grand Prix à 15 ans, en 2018, et je suis passé pro fin 2020.
Entre temps, j’ai pris un peu d’expérience, joué une trentaine de Grand Prix et obtenu quelques résultats encourageants dont une victoire au Grand Prix de Fontcaude en octobre 2020. Je sais que beaucoup de personnes ont pensé que je passais pro trop tôt.
Leurs arguments revenaient souvent à me dire que j’étais trop jeune, trop inexpérimenté et même que je n’avais « pas le niveau » pour jouer sur le circuit professionnel. L’idée commune était alors qu’un joueur de golf devait « faire ses preuves » sur le circuit amateur avant de devenir professionnel.
Dans cette représentation, le parcours « classique » pour devenir pro c’était de commencer le golf avant 8 ans ; de bien jouer chez les jeunes, en accédant idéalement à l’équipe de France ou, à minima, au top 50 du mérite amateur vers 18-20 ans ; d’avoir son bac et d’aller passer 4 ans aux Etats-Unis pour continuer ses études tout en jouant au golf sur le circuit universitaire US ; de gagner des Grands Prix amateurs et, seulement après, vers 22 ou 23 ans, d’envisager de poursuivre une carrière professionnelle.
