Il voulait absolument gagner. Le public voulait qu’il gagne. Jon Rahm Rodriguez a ressenti lors du dernier tour de l’Open d’Espagne 2018 toute l’attente, et même l’intensité du public espagnol. Au lieu de le tétaniser, cela l’a visiblement galvanisé. En ce début de saison, le golf espagnol professionnel semble rayonnant sous l’impulsion de plusieurs joueurs dans le top-100 mondial. La France a connu pareille expérience en 2004, 2005 et 2011 avec les victoires de Jean-François Remesy et Thomas Levet sur l’Open de France. Alors que pour Jon Rahm, cela semble marquer un début de cycle, dans le cas des deux français, c’était plutôt un aboutissement. Quels enseignements peut-on en tirer ?
Plan de l’article
Rien n’est plus beau qu’un champion qui gagne sur ses terres
Avoir l’impression de marcher sur l’eau. L’exemple de Jean-François Remesy
La relation forte entre un public et un champion local. L’exemple de Thomas Levet
Un aboutissement ou un point de départ
La question du passage de témoin en France entre les générations
A 5 mois de la Ryder Cup, l’Espagne en Force !
Rien n’est plus beau qu’un champion qui gagne sur ses terres
L’Open d’Espagne 2018 remporté par Jon Rahm, qui a pris le meilleur sur son compatriote Nacho Elvira peut nous faire penser à l’Open de France remporté par Jean-François Remesy en 2005, qui dans les mêmes circonstances avait pris le meilleur sur Jean Van de Velde.