L’an passé, les golfeurs français, grâce à Raphaël Jacquelin, comptaient une seule victoire à leur actif avant d’aborder l’Alstom Open de France. Le contexte est le même en 2012 où seul Julien Quesne a réussi à remporter un tournoi en s’adjugeant l’Andalucia Open.
Et si le 2ème succès tricolore intervenait à nouveau pendant leur open national mais à une remarque près, venait des jeunes pousses qui commence à fréquenter de plus en plus souvent les sommets des leaderboards ?
Après 6 mois de compétition Victor Dubuisson, Julien Quesne, Jean-Baptiste Gonnet, et Romain Wattel sont les “frenchies” les plus en forme.
Plus surprenant, les golfeurs les plus expérimentés sont moins en haut de l’affiche à l’approche de la mi-saison. Jacquelin n’est que 60e, Havret se trouve à la 74e place, Bourdy et Levet sont tous deux au-delà de la 100e place de la money-list.
Tout simplement une hausse du niveau pour Jean-Baptiste Gonnet (4 top 15 dont 1 top 5) et Julien Quesne (4 top 20 dont une victoire et la 34e place de la Race to Dubai) mieux habitués aux exigences de l’élite ?
“Des joueurs tels que Gonnet et Quesne se forgent une solide expérience de la compétition à haut niveau. Ils connaissent des progressions constantes saison après saison. En ce sens, ils sont plus proches d’un Jacquelin ou d’un Havret.
Ce type de golfeurs illustre un cycle de performances qui semble s’être établi sur le Tour européen, ” analyse Christophe Muniesa, Directeur Technique National de la FFG.
Mais on peut y voir aussi l’avènenement d’une nouvelle génération arrivée sur le grand circuit l’an dernier. Avec un peu plus d’expérience, Dubuisson et Wattel semblent mieux armer pour rivaliser et ont sans aucun doute franchi un palier.
A 22 ans, Victor Dubuisson a déjà réussit le tour de force d’assurer sa carte pour 2013.