Vainqueur 5 à 4 du sud-africain Louis Oosthuizen en finale des championnats du monde de match-play disputé à Austin au Texas sur les terres d’Harvey Penick, Jason Day a de nouveau démontré qu’il était bel et bien le meilleur golfeur du moment, et peut-être de son époque. Six victoires en treize départs sur le tour, des chiffres qui rappellent la domination d’un tigre. Numéro un mondial après la défaite de Jordan Spieth au premier tour contre…Louis Oosthuizen, c’est surtout contre Rory McIlroy, en demi-finale que l’australien d’origine Philippine a fait preuve de solidité, et ce malgré une blessure au dos…
Une victoire au bout de la douleur !
Ce ne sont pas un, deux ou trois membres de son entourage qui ont vivement conseillé à Jason Day d’abandonner après son premier match contre Graeme McDowell mais bien quatre personnes !
Sur la première journée du WGC-Dell Match-Play 2016, l’australien, numéro deux mondial affronte un spécialiste de ce format de jeu, le nord-irlandais, G-Mac, plusieurs fois vainqueur en Ryder Cup, et vainqueur du Volvo World Match-Play.
Au cours de cette partie d’ouverture, Jason Day ressent une terrible douleur dans le bas du dos.
L’avis de son entourage proche ne manquait pas de bon sens pour éviter à l’australien d’aggraver la blessure, et préserver ses chances de récupération à dix jours du Masters d’Augusta.
D’autant que le championnat du monde de match-play est le tournoi qui consomme le plus d’énergie dans l’année avec plusieurs parties de 18 trous à disputer dans un délai très court.
Le vainqueur jouant jusqu’à sept parties en cinq jours, soit potentiellement 126 trous !
Pourquoi prendre des risques à quelques jours du premier majeur de l’année ?
Surtout quand on sait l’importance du dos pour un golfeur.
Jason Day avait-il quelque chose à se prouver, une semaine après avoir remporté le Arnold Palmer Invitational ?