La saison 2019 de l’European Tour, et particulièrement la Race to Dubaï, s’achève ce dimanche 24 novembre, avec la dernière épreuve, dite DP World Tour Championship qui réunit les 50 premiers du classement, dont les français Victor Perez, Benjamin Hebert, et Mike Lorenzo-Vera. Quel bilan tirer de cette saison alors que le système, peu lisible, classe des golfeurs qui ont disputé plus de 25 tournois dans l’année contre 12 pour d’autres ? Quel bilan pour le golf européen à un an de la Ryder Cup 2020 ? Quel bilan pour le camp tricolore ? Quel challenger s’est le plus illustré ? Quels sont les golfeurs qui se sont fait connaître ? On passe la saison 2019 en revue.
Un golfeur aura réussi d’ores et déjà sa saison : Bernd Wiesberger
L’Autrichien Bernd Wiesberger s’apprête à vivre la semaine la plus importante de sa carrière.
A 34 ans, l’ancien vainqueur de l’Open de France 2015 occupe la première place de l’ordre du mérite européen, rebaptisé depuis quelques saisons Race To Dubaï, du nom de la ville qui accueille le dernier tournoi de la saison, sponsor majeur du circuit européen.
Ce sera la 47eme épreuve d’un calendrier entamé fin novembre 2018 avec le tournoi de Hong-Kong, remporté par l’anglais Aron Rai, sa première victoire sur l’European Tour.
L’autrichien visera non seulement le titre de meilleur golfeur de ce circuit, mais en plus un bonus de 5 millions de dollars, soit l’équivalent du tiers de ses gains totaux en carrière (14 millions), pour une seule semaine de golf.
Plus que tout autre joueur, il mérite cette couronne pour la régularité de ses performances en 2019, avec notamment 3 victoires, 2 podiums, et encore 2 top-10.
Il a aussi été parmi les plus assidus, et participé à 28 tournois, se consacrant à plein temps au circuit européen, quand ses principaux concurrents, comme Tommy Fleetwood, récent vainqueur du Nedbank Challenge, n’ont disputé que 17 épreuves ou même seulement 12 pour Jon Rahm, pourtant troisième du classement général, et potentiel candidat au titre de meilleur européen.