Comparativement aux trois victoires Italiennes sur le circuit européen en 2019, aux deux victoires suédoises, aux deux victoires belges, aux trois victoires sud-africaines ou espagnoles, sans parler des dix victoires britanniques, avec une seule victoire, la France apparaît un peu retrait dans le concert des grandes nations européennes. Victor Perez aura réussi une percée aussi inattendue que spectaculaire pour les néophytes. A contrario, Levy, Dubuisson ou Wattel auront tous connu une saison difficile, pour ne pas dire une trajectoire inverse. Un an après la Ryder Cup à Paris, le tableau aurait pu être plus noir. Perez, mais aussi Hebert, Langasque et Lorenzo-Vera se sont illustrés, et certains espoirs sont permis pour l’avenir…
Le premier de la classe : Victor Perez
La victoire de Victor Perez paraissait un peu inespérée en début de saison, et redonne du baume au cœur des fans tricolores.
14eme de la Race, 52eme mondial, Victor Perez s’est imposé en seulement quelques mois comme le patron du golf français, et son meilleur ambassadeur.
Il reste bien entendu une épreuve à disputer, le DP World Tour Championship à Dubaï, cependant, la saison de Perez est déjà une belle réussite.
Vainqueur d’un gros et difficile tournoi, le Dunhill Links Championship, il incarne le nouvel espoir du camp tricolore.
Depuis cette victoire en septembre, il a confirmé et enchainé les très bons résultats en Turquie et en Chine, et au point d’être un possible candidat pour une place dans l’équipe européenne de Ryder Cup, et alors que la concurrence est féroce.
A retrouver le précédent article complet consacré à Victor Perez
Le monsieur régularité : Benjamin Hebert
Benjamin Hebert, 15eme de la Race, avait tout du leader avant l’éclosion de Perez.
Constant, arrivé à maturité avec 193 tournois déjà disputés depuis qu’il est pro (2009), le fan de surf attaché au Golf de Moliets a collectionné les places d’honneurs en 2019.