L’annonce a été faite vendredi 27 novembre, et préfigure d’une très probable et prochaine fusion de l’European Tour et du PGA Tour, dans une future organisation globale du golf professionnel masculin. Il aura tristement fallu une épidémie de Coronavirus, pour que l’évidence s’impose enfin aux yeux des membres de l’European Tour, qui aujourd’hui saluent cette initiative après avoir lutté contre pendant des années. « Never Mind », l’horizon s’éclaircit pour la médiatisation du golf professionnel, et surtout sa lisibilité auprès du grand public, avec probablement un calendrier harmonisé et un classement unique. Avec près 50 ans de retard sur le tennis (ATP Tour initié en 1972), le golf professionnel va peut-être enfin basculer dans une ère moderne ?
Et si le chiffon rouge de la Premier Golf League n’avait été agité que dans le but d’effrayer en même temps le PGA et l’European Tour ?
Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que ce projet saugrenu (nous en parlions déjà sur JeudeGolf en février 2020) financé par les pétrodollars Saoudiens, ne finisse par faire bouger les lignes, et malgré son échec, très tôt annoncé.
Certes, la Premier Golf League n’a pas réussi à convaincre McIlroy et une partie des meilleurs golfeurs du monde, cependant, l’écho d’un tel projet a eu suffisamment d’importance pour inspirer de la crainte chez les patrons des principaux circuits mondiaux, Jay Monahan (PGA Tour) et Keith Pelley (European Tour).