Formée à l’Université de Duke aux Etats-Unis, Céline Boutier démontre que pour percer au plus haut niveau dans le golf féminin, il faut passer par le cursus complet « américain », de l’université au LPGA Tour, en passant par le Symetra Tour. Son exemple doit inspirer de nombreuses jeunes golfeuses dans l’hexagone, bien qu’en France, beaucoup voudront poser en photo à côté d’elle, en espérant qu’ils ou elles puissent s’adjuger une part de sa réussite. La vérité, c’est qu’elle doit ses performances principalement au fait d’avoir très jeune accompli le difficile choix de l’expatriation, en même temps que de travailler avec les meilleurs, dont Dan Brooks, Cameron McCormick ou Karine Mathiot.
Céline Boutier est la valeur montante du golf féminin, et pas seulement français.
Sa position de co-leader après trois tours sur le plus prestigieux et difficile des Opens de golf féminin, l’US Women Open, témoigne de son bond en avant dans l’élite, et réalisé en moins d’un an.
Sur le parcours de Charleston, et bien qu’elle ait du jouer la fin de son second tour, et l’intégralité du troisième le même jour, Céline Boutier a fait preuve de solidité mentale et technique, pour s’accrocher au sommet du leaderboard.
Elle se trouve en compagnie des meilleures golfeuses du monde, dont elle commence de plus en plus régulièrement à faire partie, comme en témoigne sa récente victoire sur le LPGA Tour en février dernier.