Victorieux dimanche du John Deere Classic en -18 après une dernière journée incroyable jouée en seulement 65 coups sur le parcours du TPC Deere Run, Bryson DeChambeau n’a pas seulement remporté son premier tournoi sur le circuit PGA… il a aussi démontré qu’il pouvait avoir raison concernant sa façon de jouer au golf, après plusieurs mois où il a suscité un certain nombre de doutes, et parfois de moqueries.
« Ce n’est plus un rêve ». Bryson DeChambeau vient de remporter son premier grand titre professionnel, et avec la manière.
Le trophée semblait devoir revenir à Patrick Rodgers, un autre espoir du golf américain, lui-aussi à la recherche d’une première victoire.
Dominateur pendant les premiers tours de la compétition, son dernier tour en 70 a été pourtant insuffisant pour contrer la dernière journée ébouriffante de DeChambeau qui a, à peu près tout réussi, depuis toutes les distances, un véritable état de grâce golfique.
DeChambeau empoche au passage son billet pour disputer cette semaine The Open, et ainsi rassurer tout le monde sur le fait qu’il fait bien parti des 150 meilleurs golfeurs en activité.
Birkdale sera sans doute une autre paire de manches. En attendant, le jeune homme peut savourer cette première marche.
Depuis le Masters 2016 où avec Romain Langasque, il était annoncé pour être le « prochain » gros truc du golf, c’est plutôt Jon Rahm qui a mis tout le monde d’accord avec déjà deux victoires chez les professionnels, et une place dans le top-10 mondial.
DeChambeau comme Langasque semblait quelque peu rentré dans le rang. Avait-il été survendu ? Vu plus beau qu’il ne l’était en fait ? Et surtout sa méthode de swing avec des fers d’une seule longueur allait-elle se révéler aussi efficace ?
Après avoir suscité l’intérêt et une forme d’excitation, le soufflet était retombé.
Avec cette victoire au John Deere Classic, un tournoi remporté par Jordan Spieth en 2013 et 2015, DeChambeau démontre qu’il n’est pas juste un phénomène de mode.