Au départ du Turkish Airlines Open, ils seront 10 tricolores sur 78 golfeurs (Levy, Dubuisson, Hebert, Wattel, Jacquelin, Quesne, Bourdy, Havret, Lorenzo-Vera et Stal), soit 13% du champ de joueurs et l’un des plus gros contingents pour un même pays. Cette saison, les français ont joué collectif à défaut de gagner autant de tournois que les deux années précédentes. Retour sur la saison 2015 des golfeurs tricolores alors que la série finale de la Race to Dubai va commencer…
Les golfeurs tricolores jouent groupés !
Seul l’Angleterre arrive à placer plus de golfeurs dans la série finale de l’European Tour, ce qui tend à confirmer que ces deux pays sont de plus en plus les forces dominantes du golf en Europe.
Pour les anglais, c’est plutôt habituel du fait du nombre d’amateurs anglais qui jouent au golf, et du nombre d’anglais qui trustent les différents circuits professionnels de première, deuxième et troisième division.
Pour la France, c’est au contraire un phénomène tout à fait nouveau, et initié depuis moins d’une dizaine d’années.
Sans doute les premiers fruits d’une politique fédérale qui commence à payer.
En 2015, les golfeurs français ont joué collectif à défaut de faire figurer un membre dans le top-10 européen, ni même dans le top-20.
C’est le paradoxe de cette saison. Est-elle réussie ou est-elle décevante ?
Le premier d’entre eux, le lyonnais Gary Stal se classe seulement 35ème de la Race avant la Turquie, alors que seulement deux ans en arrière, Victor Dubuisson se hissait dans le top-6.
Ceci dit, c’est justement en Turquie que « Dubush » s’était révélé pour se mêler à la bataille pour la victoire finale. Il y a donc encore de l’espoir…
Si la saison 2015 peut être considérée comme décevante côté tricolore, c’est que cette année, le camp tricolore ne compte pour l’instant qu’une victoire, celle de Gary Stal à Abu Dhabi.