La Ryder Cup 2016 est terminée. Elle a rendu son verdict implacable. Les USA ont dominé l’Europe pour la première fois depuis dix ans, et sur score très large de 17 à 11. Un écart plus vu depuis Walton Heath en 1981 ! Pour l’équipe Européenne, c’est un tournant historique, et presque prévisible, bien qu’en matière de sport, on peut souvent parler de la belle incertitude. Toutefois, Darren Clarke partait avec l’équipe la plus faible depuis bien des années. La relève n’était pas prête.
D’une génération à une autre…
Ils s’appelaient Ian Poulter, Luke Donald, Graeme McDowell, Peter Lawrie, Thomas Bjorn, Miguel Angel Jimenez, Paul Casey, Peter Hansson, Francesco Molinari, Jamie Donaldson, Stephen Gallacher ou encore Padraig Harrington.
Au moment de leurs sélections en Ryder Cup, ils étaient parmi les meilleurs golfeurs au monde, et certains vainqueurs en majeurs ou même numéro un mondial.
Pendant plus d’une décennie, ils ont fait partie de plusieurs campagnes victorieuses en Ryder Cup avec l’Europe, affrontant souvent une équipe américaine jugée supérieure avec notamment Tiger Woods, Phil Mickelson, Jim Furyk, Steve Stricker ou encore Bubba Watson.
Cette génération en or s’est surpassée pour remporter dernièrement les Ryder Cup 2010, 2012, et 2014.
De ces campagnes victorieuses, il ne restait plus que Rory McIlroy, Sergio Garcia, Martin Kaymer, Lee Westwood, et Justin Rose de la partie à Hazeltine.