Que retiendra-t-on de ce dernier majeur de la saison ? Quels enseignements sur le PGA Tour et les meilleurs joueurs du moment ? Pas grand chose ! Keegan Bradley, un parfait inconnu pour le grand public remporte son 1er tournoi majeur, et a du vivre le plus beau week-end de sa vie, une émotion MAJEURE pour un golfeur rookie sur le tour, qui n’aurait jamais imaginé pareil scénario avant le début de la compétition.
Tout golfeur, pro et même amateur, sait que dans une année ou dans une partie, il va connaitre une période de sur-régime et une période de sous-régime. Bradley et Dufner ont connu leurs périodes de sur-régime au meilleur moment lors d’un week-end de majeur.
C’est surtout la suite de l’histoire qui va compter maintenant !
Bradley va t’il devenir une révélation et intégrer dans les mois à venir, l’élite du golf mondial ou retomber dans l’anonymat comme avant lui Rich Beem, Shaun Micheel ou Y Yang, tous 3 vainqueurs de ce même tournoi.
Le PGA championship ne déroge pas à sa tradition d’accueillir la fête annuelle du golf américain avec notamment la présence des meilleurs enseignants de la PGA qui peuvent se qualifier pour ce tournoi.
Mais est-ce pour autant une compétition majeur, il faudra se poser la question dans les années à venir par rapport à d’autres tournois comme le Player championship ou les championnats du monde qui sont d’un niveau supérieur en terme de d’intensités et de resserrement des élites sans pour autant être des tournois majeurs.