Ils s’appellent Jimmy Walker, Patrick Reed, Harris English ou encore Matt Every, ce dernier étant tout juste vainqueur du Arnold Palmer Invitational à Bay Hill aux dépens d’Adam Scott, et ils font tous les quatre figures de “relève” des Tiger Woods, Phil Mickelson, Jim Furyk ou Steve Stricker.
Au niveau de l’élite du golf mondial, il est difficile de ne pas parler des golfeurs américains, surtout que la plupart des plus grandes compétitions de golf dans le monde se disputent Outre-Atlantique sur le circuit le plus doté financièrement, et le plus suivi par les spectateurs : le PGA Tour.
A la maison, il est effectivement plus facile pour des natifs du pays de l’Oncle Sam de s’imposer à la différence de golfeurs européens, et non anglo-saxons comme par exemple le belge Nicolas Colsaerts ou le français Victor Dubuisson.
Pour le premier nommé, grand espoir du golf européen, vainqueur de la Ryder Cup en 2012, et parmi les meilleurs sur le tour européen, son parcours américain ressemble plus actuellement à un long chemin de croix qu’à une migration réussie.
Pour le second, son aventure commence à peine, et il y a du bon comme du moins bon. Finaliste du WGC-Accenture Match-Play, en revanche, il a été en grande difficulté au WGC-Cadillac Championship, sur un parcours très « US », le Doral !
Les générations de bons golfeurs américains se succèdent les unes aux autres…
L’intégration n’est donc pas le problème de nos quatre golfeurs américains qui incarnent une nouvelle relève, et ce malgré la domination sur au moins deux décennies des Woods, Mickelson, Furyk et Stricker.
Le golf US ne peine pas à se renouveler !
Entre cette nouvelle génération (Walker,Reed,English et Every), et les stars cités ci-dessus, se sont déjà intercalés les Bubba Watson, Zach Johnson, Dustin Johnson et Webb Simpson, des golfeurs qui ont déjà gagné un majeur, ou des championnats du monde.