Avec le recul, est-ce que l’irlandais Shane Lowry voudrait vraiment changer son histoire récente, et notamment échanger un cut manqué en 2018 à Carnoustie, les larmes et les doutes qui l’ont accompagné, pour le triomphe souriant et chantant de Portrush en 2019 ? En l’espace d’un an, Lowry ne s’est pas nécessairement métamorphosé, il a touché le fond pour remonter de la plus belle des manières. Il a su faire face à ses démons pour sortir vainqueur… Déjà leader avec 4 coups d’avances à Oakmont en 2016, il craignait de perdre à nouveau un majeur qui lui semblait promis…
L’histoire ne dira jamais si Shane Lowry aurait gagné partout ailleurs qu’à Portrush…
Nous aurons peut-être une partie de la réponse au Royal Saint-Georges en 2020, mais ce n’est pas encore le moment pour se projeter si loin.
Pour Lowry, c’est le moment de jubiler, après une année entre deux The Open radicalement différents pour lui.
Son histoire est un peu notre histoire à tous.
Qui n’a pas pris un départ en ressentant de l’appréhension ? Qui n’a pas joué un trou en particulier en ressentant plus de tension que sur un autre trou ? Qui n’a pas tapé un coup de golf un peu plus pressurant que les autres ?