« Ce ne sera pas ma dernière victoire ». A 47 ans, on retrouve un Phil Mickelson, soulagé, apaisé, transfiguré même après une série inédite de 0 victoires en 101 départs sur le tour, une statistique inhabituelle pour un tel champion. Vainqueur dimanche du Championnat du Monde de Mexico, son 43eme titre, le gaucher de San Diego a mis fin à une disette entamée après The Open 2013 à Muirfield. Une disette qui était partie pour durer près de 5 ans, mais finalement, la star des années 90, 2000 et 2010 a trouvé comment vaincre des joueurs deux fois moins âgés, et pourtant redoutables, à l’image de Justin Thomas. Quel est le secret de sa longévité ?
C’est peu dire que Justin Thomas et Phil Mickelson sont les héros de ce début de saison 2018 sur le PGA Tour.
La semaine passée, « JT » remportait le Honda Classic sur un parcours réputé très difficile, le PGA National, et cette semaine, sans l’incroyable force mentale de « Lefty », il était bien parti pour réaliser un incroyable doublé, au meilleur moment de ce début d’année.
De son côté, Phil Mickelson donne des signes de montée en puissance depuis déjà plusieurs semaines.
A Phoenix, à Pebble Beach, à Pacific Palissades, et maintenant à Chapultepec, il enchaîne les performances de haute volée avec une régularité de futur qualifié d’office dans l’équipe américaine de Ryder Cup, qui viendra défier l’Europe sur le parcours du Golf National à Saint-Quentin-En-Yvelines en septembre prochain.