Pour le compte du premier tour de l’Open de France de golf désormais Rolex Series, à savoir un tournoi d’envergure avec une dotation très nettement revue à la hausse, 7 millions de dollars, l’anglais Paul Waring a fait trembler les fairways pourtant souples du golf National. Sur le premier tour, ils sont déjà 45 à avoir joué sous le par. La dotation aiguiserait-elle les appétits ?
Quelques mois en arrière, Tony Jacklin se moquait de la culture golfique française, ne voyant pas d’un bon œil l’attribution de la Ryder Cup aux « mangeurs de grenouilles ». Il faut croire que la France est redevenue une destination désirable, à en juger, par le nombre de britanniques au sommet du leaderboard au soir du premier tour.
Paul Waring, il faut le dire illustre inconnu, sauf pour les plus fans des fans, 32 ans, 279eme mondial, souvent gêné par des blessures par le passé, a martyrisé les fairways et les greens du national pour rendre une carte de 64, et occuper seul la tête du tournoi francilien.
Il devance de deux coups une meute de jeunes loups à -5, dont le belge Thomas Pieters, le suédois Alexander Bjork, et l’anglais Nathan Kimsey.
Deux choses ont joué en faveur de scores relativement bas sur ce premier tour : la météo moins catastrophique que prévu (pas trop de pluie et du vent par intermittence), et des fairways plus souples que par le passé (très arrosés la semaine précédente à cause des fortes chaleurs).