Tout comme Justin Thomas plus tôt dans la journée, Jon Rahm a su manier les difficultés du Golf National pour sa première sortie. D’autant qu’entre les parties du matin, et celles de l’après-midi, le vent est venu considérablement complexifier le jeu. A plusieurs reprises, avec l’aide de son cadet, l’espagnol s’est soucié du sens, et de la force du vent, pour réaliser les meilleurs choix possibles sur les premiers 18 trous de ce 102eme Open de France. A trois coups du leader Bradley Dredge, bien qu’il rende finalement la même carte (70) que l’an passé pour sa première apparition, le contenu de sa partie a été différent. Une question d’expérience et d’attitude ?
Présent sur sa partie du premier tour avec Levy et Fleetwood l’an passé au départ du 10 à 8h du matin, j’avais pu constater de visu la puissance phénoménale de l’espagnol Jon Rahm. Il débarquait en France avec son statut de néo-star du PGA Tour, déjà auréolé d’une victoire spectaculaire à Torrey Pines.
Très rapidement, il allait visiter avec une certaine régularité les roughs du Golf National, et en profitait alors pour exprimer à la fois sa puissance, mais aussi sa créativité pour se sortir de situations bien compliquées.
Comparativement à Fleetwood, d’une précision d’orfèvre, Rahm ne ménageait pas sa peine. Il était alors la tête d’affiche du tournoi, et le favori.
Son premier tour joué en 70 lui avait donné une chance de néanmoins bien figurer. Cependant, Tommy Fleetwood avait déjà assainé un 67 plein de réalisme, et fort utile plus tard pour la victoire.
Cette année, j’ai retrouvé Jon Rahm à partir du trou numéro 7, et l’ai suivi jusqu’au 10 avant de passer sur Sergio Garcia. Rahm associé à Tyrell Hatton, bien plus nerveux et Matthew Fitzpatrick était cette fois parti du trou numéro un, peu avant 13h.