Le golf de haut niveau nous réserve parfois des histoires surprenantes. Tellement surprenantes qu’elles paraissent incroyables. Brooks Koepka a remporté dimanche son deuxième US Open consécutif alors que plus tôt dans la saison, il était resté sur le flanc pendant près de trois mois et demi avec une blessure au poignet. La semaine avant de disputer le second majeur de la saison, il s’était même déplacé une cote. Et pourtant, dimanche, avec une dernière carte de 68, une des meilleures, mise à part celle historique de Tommy Fleetwood en 63, Koepka a remporté le plus difficile des tests de golf ! A peine croyable !
Mais comment fait-il ?
C’est la question ! Comment un golfeur qui a écrasé l’US Open 2017 peut-il encore gagner l’US Open en 2018, et en ayant pourtant connu plusieurs mois loin des terrains ?
Plus personne n’avait réussi à conserver son titre sur l’US Open depuis 1989, et le doublé de Curtis Strange. C’est dire le niveau de difficulté.
Membre du Challenge Tour entre 2012 et 2013, le golfeur américain originaire de Floride a eu pour le moins un parcours atypique jusqu’au plus haut niveau.
Venu en Europe pour se construire un bagage plus complet par rapport à un parcours classique de golfeur américain, ce qu’il a d’ailleurs validé à Hazeltine pour sa première Ryder Cup, avec 3 victoires en 4 matchs contre des golfeurs européens.