Il y a des années qui marquent une transition, et 2024 pourrait bien être celle où le golf professionnel a amorcé un tournant décisif. Entre les exploits historiques, les déconvenues cruelles et les bouleversements hors parcours, la saison a été aussi spectaculaire que déroutante. Alors que les circuits traditionnels – PGA Tour, DP World Tour – subissent une concurrence croissante de LIV Golf et des nouvelles formes de consommation du sport, comme YouTube et les réseaux sociaux, les dynamiques du jeu semblent irréversiblement transformées. Dans cet article, nous revenons sur les moments forts et les tendances majeures de cette année charnière : des victoires inoubliables aux effondrements spectaculaires, en passant par les come-backs émouvants et les controverses autour du modèle économique du golf.
Scotty Scheffler : un roi sans couronne complète ?
Le numéro un mondial, Scotty Scheffler, a poursuivi sa domination en 2024 avec des performances remarquables, mais sa saison laisse un goût d’inachevé.
Vainqueur de deux tournois majeurs, dont le Masters à Augusta, il a confirmé son statut de maître du jeu long et de la régularité.
Son triomphe au Masters a été quasi mécanique, une démonstration d’une maîtrise totale. Mais c’est aussi ce calme apparent qui a pu frustrer certains fans en quête d’émotions plus intenses.
Non, Bryson DeChambeau n’usurpe pas le titre de “Mad scientist”
“Diplômé en physique à l’Université Southern Methodist, à Dallas, DeChambeau a admis qu’il a presque toujours obtenu des A à l’école…”
Et tout golfeur un tant soit,peu intéressé à la physique, à la balistique, et aux probabilités, ne peut que constater que DeChambeau , de par son approche avant tout rationnelle du golf, est,de ce pointe de vue, nettement au dessus de tous le joueurs du tour. C’est d’ailleurs ce que lui avait dit McLroy dès son apparition sur le Tour “où, rappelons le, il s’est classé au 4ème rang mondial “toi tu es plus intelligent que nous”.
Et, oui, BrysonDeChambeau est bien le visage du futur du golf et certainement pas celui d’une Amérique de moins en moins en moins cérébrée, mais d’un nombre croissant rapidement de golfeurs très “cérébrés” et qui réfléchissent. à l’amélioration de leur jeu., sans se laisser bercer de prromesses sans fondement.