Si vous y prêtez attention, dans le top-10 mondial actuel à l’ordre du mérite, ils ne sont plus que deux à ne pas avoir encore remporté un majeur de golf : le japonais Hideki Matsuyama, et l’américain Rickie Fowler. Ce dernier, 28 ans, déjà lauréat d’un Player’s Championship et de trois autres victoires sur le PGA Tour, pourrait tout à fait porter le fameux titre de « meilleur joueur du monde à ne jamais avoir remporté un majeur », un fardeau déjà porté avant lui par Phil Mickelson, Lee Westwood, Henrik Stenson et plus récemment Sergio Garcia. Seul l’anglais n’a jamais réussi à s’en défaire, et à la vue du jeu actuel de Fowler, il se pourrait bien que cette année soit la bonne…Dans quel domaine a-t ’il le plus progressé et pourquoi ?
Un jeu en net progrès dans pratiquement tous les compartiments du jeu en 2017
Déjà vainqueur du Honda Classic plus tôt cette année, Fowler, numéro dix mondial, réalise un début de saison plutôt solide avec en plus une troisième place au Shell Houston Open, et une quatrième place au Waste Management Open.
Certes, il n’occupe pas autant l’espace médiatique que Dustin Johnson, Sergio Garcia ou Jon Rahm, mais la saison est encore longue avec trois majeurs à venir, dont l’US Open à Erin Hills du 15 au 18 juin prochain.
Lors de son précédent sujet consacré à Fowler, notre chroniqueur, Jean-Louis Tourtoulon avait mis en évidence le choix d’un manche de driver plus court, comme l’un des facteurs explicatifs de sa bonne forme constatée.
L’autre facteur étant la qualité de putting du golfeur Cobra, qui avec son putter Scotty Cameron Newport 2 Prototype se classe onzième pour le nombre de coups gagnés au putting, selon les statistiques du PGA Tour en 2017.
Comme souvent au golf, à moins de suivre un joueur sur tous les trous pendant tous les tournois, les statistiques nous permettent de comprendre l’évolution d’un joueur.