En l’espace de seulement quelques semaines, Bubba Watson a remporté deux importantes victoires sur le PGA Tour : Le Genesis Open, et le championnat du monde de match-play disputé à Austin au Texas. Pas forcément favori de ce WGC, Watson a parfaitement su s’extirper du piège des matchs de groupes, puis tomber le favori, Justin Thomas, et la surprise Kevin Kisner, en finale. A quelques jours du Masters d’Augusta, sa cote est remontée en flèche parmi les favoris. Une chose est certaine… il ne laisse pas indifférent.
Bubba Watson remporte le championnat du monde de match-play 2018
Bubba Watson est un peu le John McEnroe du golf actuel, une sorte de anti-héros qui possède autant de fans, que de détracteurs.
Il avait ému la planète golf après sa victoire en Californie.
Elle lui avait permis de revenir dans la lumière, pour justement expliquer à quel point les derniers mois de sa carrière, avaient été difficiles.
Incontestablement, Bubba est dans l’émotion, et c’est une bonne chose pour le golf, qui manque parfois de personnalités capables de créer du lien avec le public, et parfois, au-delà des frontières du golf.
Alors oui, Bubba Watson donne une image de lui contrastée. Pour certains, c’est un chic type. Pour d’autres, c’est un sale type.
Quoi qu’il en soit, il a réussi ! On parle de lui.
Toutes les semaines, le PGA Tour consacre un nouveau champion. Certains sont bien entendu plus connus que d’autres.
Parce qu’il est « Bubba », parce que sa personnalité ne laisse pas indifférent, Watson génère beaucoup de « papiers » et d’intérêts à son sujet.
Deux victoires à Augusta, ce n’est bien entendu pas anodin.
Trevor Immelman, Zach Johnson, Charl Schwartzel ont aussi gagné une veste verte, pourtant, ils ne canalisent plus autant l’attention du public.
Certes, ils ne sont pas aussi régulièrement dans l’actualité, mais aussi, ils ne se mettent pas autant en scène que Bubba avec son gant rose, son shaft rose et ses facéties.