Ce dimanche en Floride, la victoire de Johnson a tenu autant à sa détermination qu’à la faillite de l’homme qui aura marqué ce championnat du monde, JB Holmes, un autre revenant qui lui aussi a quitté les greens du PGA tour, mais pour une autre raison, une intervention chirurgicale.
Le film de la dernière journée au Doral
Le podium de ce WGC est marqué par le fait que les trois premiers au leaderboard sont aussi les trois plus longs frappeurs du tour.
Comme quoi le Blue Monster n’a pas arrêté les cogneurs !
Bien au contraire, le nouveau dessin du parcours récompense clairement les golfeurs qui frappent le plus loin au drive.
Ce qui est plus étonnant, c’est que JB Holmes qui a démarré le dernier tour avec une avance de cinq coups lâche autant prise après avoir dominé les trois premiers.
Peur de gagner ?
Holmes a réalisé une entame fébrile avec trois bogeys sur les six premiers trous, et au bout de seulement une heure, il avait déjà consommé toute son avance pour se retrouver à égalité avec Bubba Watson.
Au moment d’attaquer le retour, il comptait deux coups de retards sur Bubba. La messe était dite pour lui.
Sa dernière carte de 75 tout bonnement de 13 coups supérieurs à son record du parcours du jeudi en 62 l’a vue échouer à la deuxième place en -8 à un coup du vainqueur, Dustin Johnson, tout heureux de récupérer la mise.
« Je savais qu’un score de 72 serait suffisant. Pour être honnête avec vous, j’ai même pensé que deux ou trois up auraient même pu suffire. »
C’était sans compter sur DJ.
Contrairement au scénario des neuf premiers trous, ce n’est finalement pas Bubba Watson qui sut tirer profit de la situation.
A peine en tête, il a enchaîné par deux bogeys au 11 et au 12, trouvant cinq bunkers en deux trous.