Quand vous jouez sur le parcours, sans doute que dans la majeure partie des coups à réaliser, notamment les pleins coups de bois ou de fers, vous swinguez, sans trop vous poser la question, à 90 ou 100% de votre vitesse de swing. L’étalonnage de vos clubs vous a permis de déterminer une plage de distance. Varier la vitesse de swing ajouterait en plus une variable supplémentaire difficile à appréhender, si pas mesurée en amont. Pourtant, si vous perdez le contrôle des trajectoires, à gauche ou à droite, votre vitesse de swing agit-elle comme un facteur aggravant, ou pire, comme la cause ? J’ai mené une expérience avec le Trackman, pour déterminer à quel moment, mon swing « déraillait », et pourquoi ?
Qu’est-ce qu’un swing qui déraille ?
Le terme de déraillement est souvent utilisé à propos d’un train qui pourrait aller à une vitesse trop importante par rapport à sa capacité réelle de contrôle sur les rails.
Appliqué au golf, on pourrait tout de suite supposer que le swing déraille à une vitesse proche du maximum.
Dans ce sujet, et je ne m’étais jamais posé vraiment la question auparavant, j’ai voulu étudier le rapport entre ma vitesse de swing, et le perte de contrôle de trajectoire.
Il convient donc de définir qu’est-ce qu’un swing qui déraille ?
Pour faire simple, on pourrait convenir qu’il s’agit d’un swing qui s’écarte nettement de sa cible, en écartant ici les grattes, les tops ou les sockets.
Vous êtes à 100, 120, 140 mètres d’une cible ou sur le tee de départ, vous visez une cible, votre balle décolle dans cette direction, et puis s’en éloigne irrémédiablement, en slice, en hook…
La balle déraille de sa ligne de trajectoire.
La question centrale de la vitesse de swing
Pour cette expérience, j’ai commencé avec un fer 7 de loft raisonnable (32 degrés).