Alors que la fin de saison golfique pointe le bout de son nez avec les premières baisses de températures de l’automne un peu partout en France, certains golfeurs ressentent peut-être aussi le besoin de souffler, ou même un petit ras-le-bol du golf.
Amateur ou professionnel, ce sentiment est assez classique chez tous les golfeurs ou golfeuses qui ont beaucoup joué pendant plusieurs semaines.
Bien que l’année 2013 n’ait pas été très propice au golf, la haute saison a été plutôt ensoleillée, et ceux qui étaient frustrés par un faible temps de jeu, ont largement pu se rattraper.
A tel point qu’effectivement, un trop plein peut survenir.
C’est en tout cas, ce qu’a récemment exprimé un golfeur professionnel qui dispute régulièrement le circuit du PGA Tour, l’américain Billy Horschel, une figure montante du golf mondial.
Pour justifier une fin de saison très poussive en termes de résultat alors qu’il avait été plutôt très en vue en début de saison, Horschel a décrit les symptômes du burn-out du golfeur ou trop plein de golf pour justifier sa baisse de performance.
« Je n’ai pas assez pris de temps pour moi, et en dehors du golf. Je me suis trop entraîné quand j’étais à la maison, et j’aurais dû me reposer un peu plus. »
Sur les 16 premiers tournois de la saison, Horschel avait réussi à remporter un tournoi (le Zurich Classic) en plus de compléter trois top-5.
Sur les 10 derniers tournois de la saison, Il n’a pas réussi à rentrer plus d’une fois dans un top-10, et encore ce fut au Tour Championship, tournoi qui ne compte que trente joueurs au départ.
Horschel a tenu à tirer les leçons de sa saison, et en déduire la bonne formule.
«C’est un processus d’apprentissage pour trouver le bon rythme. Si je joue quatre tournois en six semaines, j’ai absolument besoin de me sortir la tête du golf, et ne pas toucher un club pendant cinq ou six jours.