Le 15 février 2017, l’USGA et le R & A, les organes directeurs du golf, ont publié les conclusions de leurs recherches annuelles sur les distances de drives et les moyennes de scores dans le golf professionnel (et amateur) pendant la saison 2016.
Ce rapport conclu que les distances de drives sont décrites comme augmentant très légèrement, alors que les moyennes de scores restent stagnantes. Pour cette recherche, les données proviennent des sept grandes tournées professionnelles, le PGA Tour, le Tour Européen, le Japan Golf Tour, le Web.com Tour, le Champions Tour, le LPGA et le Ladies European tours.
L’étude porte sur une base d’environ 285 000 relevés. Les données des résultats de golfeurs amateurs masculins et féminins ont également été incluses pour la première fois cette année.
La distance de drive est calculée en utilisant la technologie GPS sur deux trous au cours de compétitions. Le choix des trous est effectué en fonction des critères suivants :
– Les trous sont orientés dans des directions opposées.
– Ils ont des zones d’atterrissage de drive, plates.
– Ils sont choisis en fonction de la probabilité que les joueurs frappent le driver.
Les principales conclusions mentionnées dans le document sont les suivantes :
Entre 2003 et la fin de la saison 2016, la distance de drive moyenne sur cinq des sept circuits a augmenté d’environ 1,2%, soit environ 0,18 mètre par an.
Sur les deux autres Tours (le Japan Golf Tour et le Ladies European Tour) et pour la même période, la distance de drive moyenne étudiée a diminué d’environ 1,5%.
En analysant les distances au drive de tous les joueurs qui sont classés pour la distance sur le PGA Tour et le Tour Européen Tour, le nombre de joueurs considérés comme “long” ou “court” n’a pas changé.
Par exemple, depuis 2003 les 10 joueurs les plus courts dans ce groupe de joueurs sont environ 6% plus courts que la moyenne, tandis que les 10 joueurs les plus longs du groupe le sont d’environ 7% de plus que la moyenne.