A 49 ans, Phil Mickelson reste largement la référence mondiale du petit-jeu dans l’imaginaire collectif des golfeurs, et des golfeuses. Autour des greens, sa créativité est légendaire. Droitier dans la vie, il s’est mis à jouer au gaucher très jeune, pour faire des petits coups dans le jardin familial, et face à son père. Sur le PGA Tour, ses statistiques ont baissé régulièrement depuis 2012, cependant dans le domaine des coups pour sauver le par à moins de 10 mètres du green, il arrive encore à faire chip-putts dans 92% des cas (Source PGA Tour : 2018). 92% des cas, c’est tout bonnement hallucinant pour beaucoup de golfeurs amateurs !
Le principe de la rubrique Labo Golf consiste à tester des méthodes d’entraînements de la part des enseignants, dans la peau d’un golfeur amateur, et d’en tirer des conséquences si possible positives.
S’il y a bien un domaine où je suis très mal placé pour donner des conseils, mais au contraire les recevoir avec beaucoup d’assiduité, c’est bien le chipping.
Pour beaucoup de golfeurs amateurs, c’est peut-être et pourtant le compartiment du jeu qui est le plus abordable.
Si je me réfère à l’application Arccos qui suit tous mes coups sur le parcours, mon « index » relatif au chipping serait de 20, avec des variations allant de 0 à +30 !
Dans ce domaine, mon jeu est tout sauf régulier, passant du très bon au très mauvais d’une partie à l’autre.
Profil de joueur plutôt long, je suis pourtant un grand fan du petit-jeu, et j’ai toujours aimé passer du temps autour d’un green, pour répéter ce type de coups, les chips de 5, 10, 15, ou 20 mètres et plus.
Golfeur depuis des années, je sais bien que le score se réalise autour du green. Je vois bien que dans une partie, je manque quantité de greens en régulation, et qu’un bon chipping serait une arme parfaite, pour sauver peut-être jusqu’à 5, 6 ou 7 coups par partie, soit la moitié de mon index global.