Pour beaucoup de golfeurs, avant de parler du swing parfait, de taper sur le sweet spot ou de parcourir de longues distances, le premier enjeu consiste à diriger la balle le plus près de la cible. A tous les niveaux, il nous arrive de faire des fautes plus ou moins importantes, et de s’écarter assez largement à gauche, ou à droite. La plupart du temps, on met cela sur le compte de la face du club qui n’aurait pas été « square » à l’impact. Mettre la face square à l’impact, pour 99% des golfeurs, moi y compris, cela reste très conceptuel !
Si je prends ma moyenne de dispersion sur le parcours en exemple, au drive, je mets 33% de mes balles à gauche du fairway, et 25% à droite.
S’agissant des fers, quand je rate un green, dans 7% des cas, la balle est trop à gauche, et dans 5%, elle est trop à droite.
Contrôler la face du club, pour la diriger à peu près dans la direction souhaitée, me paraît plus compliqué au drive, par rapport à un fer pour réaliser une approche, et parce que rentre en ligne de compte, la vitesse du swing, et induit la longueur du manche du club.
Plus la face est loin du corps, et plus cela semble difficile de la contrôler.
A l’extrême, pour une majorité d’amateurs, le putter est sans doute le club qui est le plus facile à « diriger ».
Au cours de mes nombreux tests, quand je suis sur un tapis de practice, j’ai constaté qu’une de mes fautes la plus ennuyeuse revenait à envoyer la face du club plutôt fermée à l’impact que square, et étant droitier, plutôt à gauche.
Le problème est d’ailleurs bien plus la face que le chemin de déplacement de mon club.