En suivant les meilleures golfeuses du monde sur le parcours de l’Evian Championship, on peut voir de près les différences de swings, et notamment les différentes manières de générer de la distance au drive. Lexi Thompson est une des plus longues frappeuses du circuit féminin à la faveur d’un usage très performant de la force verticale, un concept qui se répand de plus en plus dans les écoles de golf, et qui est même très notable chez les juniors. A travers nos clichés, nous avons interrogé le coach Guillaume Sauzet, et passé en revue les écrits des scientifiques sur cette technique, pour en comprendre les avantages.
La force verticale appliquée à un swing de golf : Un cas d’étude scientifique
Cela ne fait pas si longtemps que la recherche appliquée au golf s’intéresse à la notion de force verticale.
Il y a même quelques années en arrière, l’enseignement, notamment en France, était focalisé sur le fait de maintenir les golfeurs au sol, dans un mouvement plus horizontal que vertical.
Cela n’a pas empêché Sébastien Gros d’être aujourd’hui l’un des plus longs frappeurs sur le tour !
Juste après l’impact, le golfeur français tend bien la jambe gauche dans une tension maximum, toutefois, le pied gauche reste enfoncé dans le sol. Il ne décolle pas d’un millimètre.
Ce serait même plutôt le contraire du saut que l’on observe avec le mouvement de Lexi Thompson, qui elle, décolle complètement les talons pendant et après l’impact.
Sa puissance vient essentiellement de sa vitesse de rotation exceptionnelle.
Cela ne veut pas dire qu’il n’utilise pas le sol, bien au contraire…
En revanche, il ne cherche pas à « sauter » à l’impact comme peut le faire Lexi Thompson dans un objectif clairement affiché d’augmenter encore la vitesse de la tête de club dans la zone d’impact, car c’est de cela dont il s’agit !