De nouveau vainqueur d’un tournoi sur le PGA Tour, à l’occasion du Genesis Open 2018, Bubba Watson nous a brillamment rappelé en quoi il est un golfeur à part. Avec une moyenne de 320 yards (292 mètres) au drive sur le dernier tour, Watson a démontré qu’il pouvait toujours être l’un des plus longs frappeurs chez les professionnels. Pourtant, son swing sort complètement des standards habituels.
Un swing atypique
Originaire de Bagdad en Floride, Bubba Watson (39 ans) n’a pas construit son swing à l’image de beaucoup de pros, en essayant d’entrer dans la norme.
Justin Thomas est par exemple le fils d’un pro PGA (Mike Thomas), et représente parfaitement ce qu’est aujourd’hui la norme d’un parfait joueur du circuit, qui donne très peu de spin à la balle au drive.
Bubba a travaillé son swing loin des enseignants certifiés PGA, et plutôt dans le jardin de la maison familiale.
De cette expérience, il a développé un swing unique, et surtout une capacité à travailler la balle hors-norme.
Est-ce un encouragement à ne jamais prendre de cours ? Certainement pas, Bubba est un exemple rare.
C’est aussi un talent pour être capable de comprendre ce qu’il faut produire pour propulser une balle à plus de 120 mph (193 kmh).