Il a remporté 9,9 millions de dollars en jouant au golf sur le PGA Tour en 2017. Vainqueur de la Fedex Cup et de son premier majeur, l’US PGA Championship, Justin Thomas a été incontestablement le golfeur le plus surprenant de l’année. Désormais troisième dans la hiérarchie des meilleurs golfeurs du monde, l’américain a incontestablement impressionné, notamment pour la puissance de ses drives, sans pour autant disposer d’un physique justement impressionnant. Mais comment fait-il ? Nous avons ses données trackman au drive.
Des statistiques de driving impressionnantes pour un petit gabarit
Il mesure 1m78 pour 70 kilos et démontre qu’il ne faut pas être nécessairement un monstre de physique pour propulser la balle à plus de 175 mph (281 kmh) avec son driver.
En 2017, sa moyenne de drive a été de 309,7 yards (282 mètres), ce qui l’a positionné en huitième position des golfeurs les plus longs sur le tour américain.
Pas un monstre de physique, pas un fan du sport en salle comme complément obligatoire d’un golfeur de haut niveau, Justin Thomas a pourtant mis en place un programme athlétique précis pour optimiser sa biomécanique.
Réduire les performances de Justin Thomas a sa puissance au driver serait parcellaire et même inexact.
Sur 65 parties mesurées, Justin Thomas a surtout excellé dans sa capacité à attraper les greens. Pour la statistique des points gagnés vers le green, il s’est classé quatrième sur toute la saison écoulée.
Le nouveau prodige américain n’est pas seulement bon avec le driver. C’est tout son jeu, fers compris, qui lui permet d’arriver plus régulièrement à bon port.
Deuxième pour le nombre d’eagles et de birdies en 2017, Justin Thomas excelle dans tous les domaines, mis à part les sorties de bunkers avec un pourcentage de sauvetage inférieur à 50%.
Ceci étant, Justin Thomas profite d’une propension des parcours nord-américains à être certes très longs, mais aussi très et trop larges.