Au début des années 2000, je me souviens que mon pro de golf, Franck Morineaux au golf de Saint-Marc, m’invitait fréquemment à m’inspirer du swing d’Ernie Els. Le sud-africain était alors à l’apogée de sa carrière. Il était même membre du célèbre « big five » aussi composé de Tiger Woods, Phil Mickelson, Retief Goosen, et Vijay Singh. En février dernier à l’occasion du Genesis Open, ce n’était pas sans une pointe d’émotion que j’ai pu le suivre sur quelques trous pour le prendre en photos, et soumettre aujourd’hui les clichés à l’œil des pros. Beaucoup de choses ont sans doute déjà été écrites à propos de « swing easy ». A travers ce sujet, je voudrai vous proposer une synthèse des éléments caractéristiques de son geste si fluide et si puissant, souvent pris en modèle dans les écoles de golf.
Ernie Els, le crépuscule d’une légende ?
Pour Franck, j’imagine sans doute que l’exemple d’Ernie Els pouvait m’être utile surtout à cause de son tempo.
Mesurant 1m91 pour 95 kilos, Ernie Els, passé pro en 1989 a toujours eu un physique propre à être un long frappeur.
Sur les practices, on ne pouvait pas le « louper ». Il dépassait déjà tout le monde d’une ou deux têtes.