Avec 124 mph (200 kmh) de vitesse de swing en moyenne, l’américain Brooks Koepka s’est taillé une solide réputation de « bombardier ». Quatrième swing le plus rapide de « l’Ouest », Koepka a fait étalage de sa puissance lors du dernier US Open qu’il a brillamment remporté pour intégrer le top-10 mondial à l’ordre du mérite. Est-ce que le driving est vraiment son plus gros point fort ? Nous nous sommes procurés ses données trackman, et recensés les propos de Claude Harmon III, et d’autres coachs américains sur les clés techniques de son swing surpuissant. Si vous avez envie de vous inspirer ou tout simplement connaître les clés d’un des plus longs drivers sur le tour, c’est par ici…
Koepka : D’un potentiel à un vainqueur de majeur
Brooks Koepka a marqué l’année 2017 de son empreinte en remportant l’US Open.
Souvent comparé à son copain Dustin Johnson, effectivement, le natif de Palm Beach en Floride est un joli bébé d’1m82 pour 84 kilos, à ranger dans la catégorie des longs-frappeurs.
Malheureusement pour lui, le début 2018 coïncide surtout avec une longue indisponibilité. Il souffre actuellement d’une déchirure partielle d’un tendon du poignet gauche, et devrait rester sur le flan pour au moins 10 semaines.
Il espère faire son retour à la compétition le 30 mars prochain, et être prêt juste à temps pour le Masters d’Augusta.
Y-a-t-il un lien de cause à effet direct entre cette blessure et son swing surpuissant ? Un lien à chercher avec sa préparation athlétique très poussée ?
Dans les faits, Koepka a commencé à ressentir une gêne lors du Hero World Challenge en décembre dernier. Il avait l’impression qu’on lui plantait des coups de poignards dans la main.
Malgré la douleur, il s’est pourtant aligné à Hawaii pour le tournoi des Champions, et le problème s’est accentué, au point de passer une IRM, qui sur le moment n’a rien révélé.