A 51 ans, Ernie Els reste un modèle de swing pour beaucoup d’amateurs. Surnommé the « Big Easy » en raison de sa grande taille (il mesure 1m91), sa démarche toujours détendue sur et en-dehors des parcours, mais surtout son swing fluide, paraissant sans effort, et pourtant générateur d’une grande puissance, nous avons demandé à Jean-Philippe Serres, notre consultant swing, enseignant au Golf de Paris-Longchamp de nous livrer son analyse des points forts, et des inspirations à retenir pour un amateur.
Je suis ravi de faire cette analyse de swing, car j’ai pu rencontrer à deux reprises « Big Easy » dans ma vie. C’est quelqu’un de discret, de très plaisant et de facile à vivre.
Golfeur sud-africain, né à Johannesburg, il est issu d’une lignée de très grands golfeurs dont Bobby Locke, Nick Price, Mark McNulty, David Frost et bien entendu Gary Player.
Il a lui-même inspiré des golfeurs de son pays comme Trevor Immelmann, Louis Oosthuizen et Charl Schwartzel.
D’un profil très sportif, il a d’abord été un excellent joueur de tennis, mais il s’est aussi essayé au Cricket, et au Rugby, avant finalement de se passionner pour le golf à l’âge de 14 ans.
David Leadbetter, le célèbre coach anglais, plus jeune asthmatique avait justement décidé de venir s’installer en Afrique du Sud, jugeant le climat idéal pour lui. Il connaissait d’ailleurs déjà Nick Price qu’il avait rencontré auparavant en Rhodésie, et c’est là-bas qu’il a rencontré le jeune Ernie.
Après avoir tenté l’aventure sur le Tour, David Leadbetter s’est donc tourné avec succès vers l’enseignement, et rencontré, son mentor, Phil Ritson, alors coach de Gary Player.
Quelques années plus tard, Ritson s’installe en Floride, au Golf de Disneyworld, et tout ce beau monde a la chance incroyable d’entraîner Ernie Els, alors au début de sa carrière.