Vice-capitaine de Thomas Bjorn à l’occasion de la dernière Ryder Cup disputée à Paris, le suédois Robert Karlsson fêtera en septembre prochain son 50eme anniversaire. Il n’a pas encore fait état de son souhait de jouer sur le circuit vétéran, et continue de disputer les tournois de l’European Tour, avec toujours la même volonté de bien figurer. Surnommé bien avant Bryson DeChambeau, le scientifique, pour son approche méthodique du swing de golf, j’ai pu l’approcher de près, au practice de l’Open de France, disputé à Paris. Il y a toujours quelque chose d’intéressant à retenir d’un golfeur professionnel, et même quand ce dernier, voit son classement mondial reculer.
Pourquoi Robert Karlsson ?
En bientôt 10 ans, j’ai photographié le swing de centaines de golfeurs professionnels, à l’Open de France, en Suisse ou même aux Etats-Unis.
Rory McIlroy, Jason Day, Jon Rahm, Phil Mickelson, Tiger Woods, Dustin Johnson, Jim Furyk…ils jouent tous le même jeu, mais n’ont pas le même gabarit, la même expérience, et en fait, le même swing.
S’inspirer des golfeurs professionnels n’est pas très réaliste pour un amateur.
Sur un tournoi de golf, nous ne voyons généralement que la surface visible de l’iceberg. Il faudrait aussi pouvoir prendre en compte la préparation athlétique ou mentale.